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Crédit voiture neuve : comment éviter les arnaques ?

L'achat d'une voiture neuve représente pour la plupart des acheteurs un gros investissement et il est rare qu'ils puissent le financer sans recourir à un crédit. C'est là que les choses commencent à se corser, car l'obtention d'un crédit n'est jamais aussi simple que le laissent entendre les campagnes promotionnelles.

Il est conseillé au futur acheteur de procéder à au moins 5 vérifications de routine avant de signer tout bon de commande. Ces vérifications lui permettront d’éviter les conséquences d’une arnaque ou d’une tromperie qui ne sont malheureusement que trop fréquentes quand il faut en venir au plan de financement du véhicule tant désiré.

Nature du contrat de prêt

Cela peut paraître incroyable, mais il arrive que des acheteurs signent un bon de commande auprès d’un concessionnaire sans avoir le détail formel du contrat de prêt lié à leur achat. Ils peuvent ainsi se retrouver avec une LOA (location avec option d’achat), voire même avec une LLD (location longue durée) alors même qu’ils étaient persuadés avoir souscrit un crédit-auto classique.

Inutile de dire que le procédé est totalement irrégulier et que dans ces conditions, il est plutôt recommandé de ne pas prendre livraison de la voiture, même si d’aventure son immatriculation a été faite par le vendeur.

Détail du taux d’intérêt

Il est compréhensible qu’un acheteur soit plus intéressé par ce qu’il va régler chaque mois à l’organisme prêteur que par le montant réel des intérêts qu’il va finalement payer.

Sauf qu’à y regarder de près, le nombre de mensualités peut être sensiblement différent suivant ce que recouvre ou pas le contrat de prêt. Disons-le d’emblée, un contrat de prêt proposé par l’organisme prêteur maison d’un concessionnaire aura toujours un taux plus élevé qu’un contrat de prêt proposé par un établissement bancaire classique. Pour une raison simple, c’est qu’il y a un intermédiaire supplémentaire à rémunérer : le concessionnaire.

En la matière, le juge de paix, c’est le TAEG, le taux annuel effectif global. C’est ce taux qui doit obligatoirement figurer dans le contrat de prêt qui permet de calculer précisément le montant des intérêts effectivement payés à la fin du plan de financement.

Frais accessoires au taux d’intérêt

C’est, par excellence, le domaine de la foire d’empoigne. C’est là que les assurances facultatives deviennent obligatoires et que les extensions de garantie doivent absolument se substituer aux garanties légales du constructeur. À ces indispensables frais accessoires, s’ajoutent, bien entendu, les inévitables frais de dossier.

Difficiles d’éviter ces derniers, il faut bien rémunérer les intermédiaires, mais en ce qui concerne les premiers, il y a de fortes chances pour que les risques visés soient déjà pris en compte par les assurances auto habituelles et par la garantie du constructeur. Il arrive ainsi qu’un taux d’intérêt promotionnel alléchant finisse au bout du compte par devenir un taux d’intérêt prohibitif, une fois réunies toutes les conditions nécessaires pour l’octroi du prêt !

À ces frais accessoires principaux peuvent s’ajouter d’autres garanties telles que le véhicule de remplacement en cas d’immobilisation de la nouvelle voiture, l’entretien périodique et le remplacement de pièces usagées, mais le principe est toujours le même, accroître la rémunération du vendeur. Là comme ailleurs, il est conseillé de comparer les services proposés aux services habituellement proposés dans ce domaine hors achat d’un véhicule neuf.

Nature de l’organisme prêteur

Bien sûr, il va de soit que l’établissement prêteur doit être dûment habilité par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution, l’ACPR. Elle publie régulièrement une liste noire qui répertorie, à ce jour, près de 44 établissements douteux. Inutile de dire qu’il vaut mieux éviter de les contacter, la probabilité d’être victime d’une arnaque est, en effet, très forte.

Il est compréhensible au moment de l’acte d’achat de faire confiance au vendeur et de s’en remettre à lui pour les modalités de financement. C’est beaucoup plus simple et facile que de s’adresser à sa banque habituelle ou à un établissement spécialisé dans le financement des véhicules neufs.

Pourtant, solliciter sa banque habituelle est assurément la démarche par laquelle il convient de commencer, même si elle semble prendre du temps, et même si le vendeur peut laisser entendre, comme il se doit, que la promotion qu’il propose ne se représentera jamais plus.

En vérité, le temps passé pour essayer de redresser un plan de financement au mieux mal conçu, au pire, une arnaque, va être incommensurablement plus long.

Conformité de la livraison

C’est là un point qui est souvent laissé de côté par les acheteurs d’un véhicule neuf. Pourtant, c’est à partir de la signature de ce bon de livraison que commence effectivement l’obligation de rembourser le prêt. Ce bon de livraison doit être conforme au bon de commande dans ses moindres détails.

C’est à ce stade que des différences notables peuvent apparaître entre les options commandées et les options livrées. Telle option enregistrée à un certain prix au moment de la commande peut se révéler être de différente qualité et de qualité moindre au moment de la livraison.

Conséquences d’une tromperie et dernière précaution à prendre

La précipitation sympathique qui quelquefois entoure la signature du bon de commande d’un véhicule et du contrat de prêt lié peut finir dans d’infinies tracasseries et un surcoût difficile à assumer par l’acheteur. Par ailleurs, même si l’acheteur accepte les conditions imprévues et les surcoûts pour s’éviter les tracasseries, il peut être mis dans l’incapacité de faire jouer les garanties si chèrement payées si un accident ou toute autre cause survient.

L’achat d’un véhicule constitue un véritable investissement et il est toujours dangereux de le faire d’une manière parfois compulsive comme s’il s’agissait, par exemple, d’un parfum. Pour éviter d’être victime de mauvais procédés de la part de vendeurs automobiles, peu scrupuleux et avant tout soucieux de réaliser leurs objectifs et d’augmenter leurs commissions, une dernière précaution s’impose.

Il convient, en effet, que l’acheteur ait simplement le réflexe de demander des explications détaillées sur les conditions de sa commande, quelles qu’elles soient et sans craindre les réactions du vendeur. Il peut s’inspirer pour cela des points développés par le site dédié au crédit lié du service public. Il est constant que l’acheteur qui sait se montrer pugnace obtient, en général, gain de cause. Avec les réponses qui vont lui être fournies ou pas, il ne peut manquer de percevoir, s’il y a ou non une intention de le tromper.

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